Du 11 au 15 novembre 2019, une mission conjointe OFOR/PEPAM-UE s’est rendue dans le sud-Est du pays. Cette importante mission a été menée sur le terrain, auprès des populations, pour la réception de 7 systèmes de déferrisation situés dans les régions de Tamba, Kolda et Sédhiou. La finalité de l’intervention est de permettre l’universalisation de l'accès équitable et durable à l'eau potable pour un mieux-être des populations. Ces systèmes de déferrisation participent à l’amélioration de la qualité physico-chimique de l’eau en réduisant les fortes teneurs en fer contenues dans ces eaux conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), selon Mor Talla Sèye, Chef de la Division des Travaux et responsable du Projet à l’OFOR. Selon Monsieur Sèye, ces systèmes de déferrisation sont couplés à des système de chloration qui injectent du chlore après traitement du fer pour améliorer la qualité bactériologique de l’eau.
Ainsi, après Silamé, localité nichée dans la Commune de Niani Toucouleur à plus de 100 km de Tambacounda, la délégation a fait cap sur Badion en traversant le fleuve Gambie, via le Bac de Bansan. Ladite mission s’est rendue par la suite à Diendième dans la Commune de Diacounda puis, Kandiadiou, Diallocounda/Saré Bitèye, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou. « Le jeu de l'équité territoriale en matière d'accès à l'eau potable, gage d'un mieux-être pour les populations en vaut la chandelle », ont expliqué les responsables de cette mission.
Kéréwane, la dernière étape de la mission conjointe OFOR/PEPAM UE des systèmes de déferrisation
La mission conjointe OFOR/PEPAM-UE s’est rendue le Vendredi 15 novembre 2019 à Kéréwane situé dans le département de Médina Yoro Foulah, région de Kolda, à quelques encablures de la République sœur de Gambie. Ce voyage a constitué la 7ème et dernière étape de la mission conjointe OFOR/PEPAM-UE de réception des sept (7) systèmes de déferrisation. Cette mission voulait ainsi pousser les limites de l'humainement possible et assurer l'accès universel à l'eau potable «au nom de l'équité territoriale, du développement inclusif et solidaire ; et pour « un Sénégal de tous, par tous, avec et pour tous ».